Appel aux colocaTerre

Parce que nous sommes des colocaTerre et non pas des co-propriétaires, je me propose de créer une association dont l’objet 

ne serait pas de ré-éduquer le petit peuple ou de s’organiser en lobby citoyen, en opposition municipale, en parti politique, 

mais serait 1 de transmettre des connaissances pour alimenter la réflexion, sans exclusive, sur les questions démocratiques en lien avec l’état de notre biotope et son avenir ; 2 de se rassembler pour réclamer une Constituante pour que l’on décide enfin de la règle du jeu démocratique ; ce qui commence par une analyse critique du système pseudo-représentatif actuel, qu’il soit majoritaire ou proportionnel.

Pourquoi ?  

1 Parce que la situation écologique

Nous en avons des représentations via le GIEC, l’IPBS, mais aussi les médias et les réseaux sociaux. Mais sont-elles correctes ? Pour ma part, je réfléchis à partir de celle-ci : 

les limites planétaires dont 6/9 sont dépassées 

  • CO2 à émettre,                         nous n’avons plus de budget
  • Biodiversité,                                                   
  • Pesticides et engrais azotés,                        
  • Arbres à couper,                                            
  • Plastiques à fabriquer                                  
  • Eaux à polluer                                               
  • Océans à acidifier                                         

Ces réalités physico-chimiques ne négocient pas. Il n’y a pas de banques, aussi elles doivent devenir les “nouvelles références budgétaires” pour penser nos projets individuels et collectifs.

2 Parce que la situation sociale

Des conditions de vie de plus en plus difficiles pour un nombre croissant de familles en France et à travers le monde, des perspectives sombres, des mises en compétition des plus fragiles aux conséquences dramatiques pour les populations, des sources de souffrance politique économique et climatique qui jettent et jetteront sur les routes de plus en plus de gens. Un système qui fait monter l’argent par capillarité vers le haut.

3 Parce que la situation démocratique

La population est exclue des choix de civilisation, elle ne peut faire Peuple souverain, elle ne peut qu’élire des guides censés la représenter. Elle est réduite au statut de consommateur d’une offre électorale (un marché “compétitif” dont les dés sont pipés), au lieu d’être productrice de sens. 

Des guides “raisonnables” sont au pouvoir depuis longtemps et nous gèrent comme si nous étions des aveugles, et bien sûr ils ne sont pour rien dans la situation écologique et sociale. Un tel mépris du Peuple ne peut fonder une société qui se voudrait démocratique.


Comment

1 Une posture

. Nommer les choses pour ne pas rajouter au malheur du monde (Camus), mais “nommer n’est pas dire le vrai, mais conférer à ce qui est nommé le pouvoir de nous faire sentir et penser sur le mode qu’appelle le nom” (Isabelle Stengers). Cette prétention à nommer exerce une violence psychologique certaine ; pour ma part je l’assume car elle est salutaire pour qui ne place pas son ego au mauvais endroit, et ses privilèges comme sacrés.

. et travailler : 

    • sur les représentations que nous avons de la situation. Elles nous empêchent d’agir voire risquent de nous amener dans des directions mal identifiées.
    • sur le diagnostic qui doit être collectif et partagé.

2 Des phrases clés

  • Le pouvoir appartient à celui qui impose son diagnostic, définit le problème, car il induit les solutions.
  • On ne peut pas régler un problème que l’on ne nomme pas, ou pas correctement.
  • Si parler ne sert à rien dans notre démocratie, alors c’est de cela dont nous devons parler.
  • La première des transitions, qui conditionne la réussite des autres, est culturelle.
  • Agir c’est s’arrêter, se retrouver en place publique, s’assoir solidement en cercle et prendre le temps de parler/se parler pour penser, faire et être communauté.
  • L’échec n’est pas une option.

Tout ceci est de nature à nous remettre au centre du jeu sans demander l’autorisation à quiconque, à reprendre toute notre importance, à exercer notre pouvoir.

3 Des valeurs à partager

Je suis un militant de la laïcité.point (mais qui sait vraiment ce que cela veut dire ?), par conséquent pour une organisation du pouvoir, une démocratie, qui permettraient à la population dans son ensemble, et avec les particularités de chacune et chacun, de s’instituer  Peuple souverain.

Vous voulez être tenu informé des initiatives ? Vous voulez vous associer ? Signalez-vous.

contact colocaterre@proton.me 

Il faut être au moins 2 pour s’associer ! 

Mais être plus de 2 c’est mieux.